Dans le cadre de l'initiation à la communication animale, c'est une question que l'on m'a demandé à plusieurs reprises :"mais comment tu fais pour ressentir et gérer toutes ces souffrances que les animaux peuvent te faire ressentir ?"
Il est vrai que la communication animale quand elle est abordée de la manière juste, est loin du monde des bisounours et des licornes comme certaines personnes peuvent le penser.
Aujourd’hui, je mets l'accent sur les souffrances, et il y en a un paquet qu'on peut ressentir à travers la communication animale !!
La souffrance peut être de plusieurs origines : émotionnelles, psychologiques, physiques...
En fait la souffrance fait partie même de la vie.
Je pense que c'est d'ailleurs pour ça qu'il y a autant de livres, de thèses, de méthodes, de thérapies, d'approches différentes pour mieux appréhender la souffrance qu'il y a en nous...
Mais revenons à la communication animale ; et ce que communiquer avec les animaux impliquent.
Les animaux sont incarnés sur Terre, comme nous, et ont leur propres souffrances (ou pas) et ressentent tout des nôtres (je ferais cet article en ne parlant que des animaux domestiques)
Quand le travail du communiquant est bien fait : on ne minimise rien, on n'extrapole rien, on ne fait pas d'interprétations, non, on transmet avec le plus de justesse et de précisions possibles.
Alors oui, communiquer avec les animaux, c'est magique, une merveilleuse sensation, je ne vous le cache pas ! Quand on a connu ça, on ne veut plus s'arrêter (pour ma part en tout cas 😉)
Mais oui cela implique de ressentir TOUT pour faire un travail juste.
Et pour répondre à la question du départ, je suis moi-même hypersensible et pourtant oui je gère tout ce qui touche aux souffrances.
Ça fait partie intégrante de mon métier, de ma vocation, et je l’accepte.
Après, je ne vais pas mentir, ce n'est pas toujours facile, mais comme plein d'autres métiers où on est dans le soin et confronté à la souffrance animale et/ou humaine.
Comment je fais ? Question aussi qu'on m'a également beaucoup posé 🙃
Je reste bien ancrée, alignée et centrée en mon cœur (ça demande de la pratique oui) et si je ne fais pas ça, et que je m'effondre à chaque fois que je ressens des choses difficiles , je ne serais pas à même d'aider et l'animal et l'humain concerné.
Je ne pourrais plus remplir mon rôle de messagère.
Ça ne veut pas dire que j'ai un cœur de pierre. Loin de là.
Je reste centrée pour être à même de faire mon rôle auprès de cet animal. Après ça ne veut pas dire que je ne suis pas touchée, émue, ou bouleversée...ou que je ne pleure pas parfois...
La clef pour moi c'est l'amour, oui je compatis, mais au lieu de me dire "le pauvre", et de charger encore plus négativement tout ça , au contraire, j'envoie beaucoup d'amour et de lumière, pour aider.
Et plus le fait de transmettre des messages, qui ont très souvent un effet très puissant et libérateur. Pour l'animal comme pour l'humain.
L'animal entendu va déjà mieux, c'est comme nous quand on se sent compris et plus seul.
Et pour ce qui est des souffrances physiques, les animaux sont capables d'évaluer l’intensité de leurs douleurs, et en fonction de cela, aux humains (de l’animal) et aux pros concernés de mettre en place ce qui convient (soins, traitements, cure...)
🙏
Comments